Skynet Modérateur
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| Sujet: Re: Les familles de plantes carnivores. Lun 13 Nov - 1:53 | |
| Suite à un problème technique , tous les messages postés à la suite de ce topic ont été effacé. En voici une fidèle retranscription... - Admin arthurcarni
a écrit: - ouaou !!
Merci de faire tout ça pour le forum !! Et juste une petite question , enfin même 2 :
-pourquoi ne pas citer les hybrides ??
-Est-ce difficile de cultiver les genlisea??car je compte bien m'en acheter cet été chez JJ.L - quest a écrit:
- je crois que pour les genliseas il faut un sol sableux comme 90 % de sable et 10 % de tourbe blonde ,une humiditée de 80 % ou plus
et pas moin de 18° - Admin arthurcarni
a écrit: - ouai, ça je sais, c'est écrit dans les livres, mais quelques conseils perso serait les bienvenues ( si vous en cultivez bien sûr !)
- quest a écrit:
- desolé
- Skynet a écrit:
- Admin arthurcarni a écrit:
- -pourquoi ne pas citer les hybrides ??
-Est-ce difficile de cultiver les genlisea?? Les hybrides ??? Entre les familles ?
Sinon, comme Quest, je ne cultive pas les genlisea, donc je n'ai pas de conseils perso à te donner, désolé.
@+ - Admin arthurcarni a écrit:
- Non mais on compte 600 espèce de plantes carnivores, pourquoi ne pas citer les hybrides ?!
- Skynet a écrit:
- Tout simplement parcequ'ils ne savent plus où ils en sont dans leurs hybrides Il y en a de trop.
@+ - Admin arthurcarni a écrit:
- ok
- Olio a écrit:
- C'est vrai que c'est enorme le nombre de plantes carnivore repertoriés,malheuresement on ne trouve pas toujours celle que l'on veut dans le commerce erf
- Sébastien a écrit:
- Très interessant tout ça !
Euh... je n'ai jamais entendu parler de Paepalanthus, tu peux m'expliquer le type de piège
Au fait, si tu cherches le nom, de l'espèce de l'Heliamphora, c'est nutans ! - Mad a écrit:
- Paelanthus bromelioides - Brocchinia reducta - Brocchinia hectoides et Catopsis berteroniana utilisent tous le même principe : des feuilles disposées en rosette forment une cuvette au centre de laquelles les insectes tombent et se noyent dans l'eau de pluie accumulée. La digestion est assurée par des bactéries, et l'assimilation n'est pas encore clairement établie.
Elles sont considérées comme carnivores, proto-carnivores ou non carnivores selon les critères choisis. La définition de la capacité carnivore n'étant pas la même pour tout le monde - Sébastien a écrit:
- Merci grand Mad
Bon, je corrige moi même pour l'Heliamphora ! - Mad a écrit:
- Sébastien a écrit:
- (...) grand Mad
Même pas : 1m70 ! - Sébastien a écrit:
- Je sais...
- Un invité a écrit:
- est que quelqu'un cultive un brochinia ? c'est dur de culture ? cette plante m'intrigue beaucoup, je la trouve tres jolie !
- Admin arthurcarni a écrit:
- non pas moi mais d'après JJ.L c'est pas très dure donc voilà .....
- Sébastien a écrit:
- C'est très facile, et ça se cultive à n'importe quel endroit, derrière une fenêtre...
Je peux t'avoir plus d'info si ça t'interesse plus ! - Un invité a écrit:
- Sébastien a écrit:
- C'est très facile, et ça se cultive à n'importe quel endroit, derrière une fenêtre...
Je peux t'avoir plus d'info si ça t'interesse plus ! je t'en serais très reconnaissant - Sébastien a écrit:
- Bien, alors il vit dans le même milieu que les Heliamphora, mais n'a pas les mêmes besoins (voir mon sujet dans les fiches, j'ai rajouté des vidéos de l'endroit !)
Il craint le gel, mais est tolérant quant aux températures, été comme hiver... sans excès en hiver quand même, c'est une plante tropicale...
L'hygro ne semble pas très importante comme pour les Heliamphora.
Il faut une très bonne luminosité, même du plein soleil, sans quoi les feuilles retombent au lieu de se tenir bien droites.
Substrat classique: 70% tourbe 30% sable
Il est donc possible de la mettre très pres d'une fenêtre plein sud
Pour bien voir le fonctionnement ! - Un invité a écrit:
- Vendu ! euh ... ...non, acheté !
- Sébastien a écrit:
- 20€ chez Wistuba ou 40 chez Labat (surement beaucoup plus gros...) en ce qui est du prix
- Olio a écrit:
- Vous connaissez un magasin à Paris qui vend cela ?
- Sébastien a écrit:
- Peut-être Lecoufle, mais pas sûr...
- quest a écrit:
- ça sera surement cher alors
lecoufle - Olio a écrit:
- Sébastien a écrit:
- Peut-être Lecoufle, mais pas sûr..
.
Oui je compte aller chez Lecoufle,il a beaucoup d'especes lui ? - Admin arthurcarni a écrit:
- oui il a beaucoup de neps et de sarracenia ! mais pas de leuco pour le moment ... mais il a beaucoup d'Alata en fleur en cette période
- Sébastien a écrit:
- Oui, beaucoup de Nepenthes surtout, mais un bon paquet des autres également...
Si tu comptes installer un gros bac dehors, pense à flava, c'est le bonheur garanti ! - kisscool_38 a écrit:
- Juste une précision, on compte que neuf familles de plantes carnivores (Droséracées, Biblidacées, Céphalotacées, Sarracéniacées, Martyniacées, Népenthacées, Lentibulariacées, Broméliacées, Dioncophilacées) et 17 genres (Droséra, Dionée, Aldrovanda, Drosophyllum, Biblis, Céphalotus, Sarracénia, Héliamphora, Darlingtonia, Ibicella, Népenthes, Genlisea, Pinguicula, Utricularia, Catopsis, Brocchinia, Triphiophyllum). A savoir que Roridula n'est actuellement pas considéré comme carnivore et que Paepalanthus est très contesté.
- Skynet a écrit:
- kisscool_38 a écrit:
- A savoir que Roridula n'est actuellement pas considéré comme carnivore et que Paepalanthus est très contesté.
Je ne suis pas d'accord
Roridula gorgonias :
- Citation :
- En lisant les derniers articles de la rubrique scientifique du supplément (rubrique très intéressante!) sur le problème de la carnivorité de Roridula gorgonias
Si l'on se réfère à la littérature actuelle, une plante n'est dite carnivore que lorsqu'elle réalise les quatre fonctions primordiales suivantes:
l'attraction des proies: à l'aide de nectars, de la réflexion de rayons lumineux (U.V. notamment), du mimétisme, etc. (bien que certains ne jugent pas nécessaire cette fonction pourtant fort utile), la capture de ces proies: grâce à des matières collantes (mucilage, résine pour Roridula), aux mouvements du piège (piège actif) ou à la forme de celui-ci, qui bloque la proie dans la zone de la digestion (piège passif). la digestion de ces proies et l'assimilation qui s'ensuit.
C'est au niveau de cette avant-dernière fonction que la difficulté surgit, car des problèmes de définition se posent. En effet, si R. gorgonias a recours à une symbiose avec une punaise (Pameridae) pour digérer ses proies, elle attire des animaux en réfléchissant les rayons ultra-violets, et les capture grâce à la sécrétion d'un produit collant. Ce n'est pas comme chez le genre Drosera du mucilage, mais simplement de la résine (plus collante mais moins élastique). C'est d'ailleurs pour cela que cette «colle» persiste sur la feuille morte (contrairement aux droséras), ce qui permet à la plante d'augmenter le nombre des captures en utilisant des organes morts en plus des vivants. Et comme les collectionneurs qui possèdent l'espèce en culture ont certainement pu le remarquer, ce mécanisme est extrêmement efficace, de sorte que la plante est constamment recouverte d'insectes morts (principalement volants). Ces derniers semblent mourir d'épuisement et de faim, mais pas d'asphyxie, car la sève est beaucoup moins gluante que le mucus des Droséras, et elle ne s'accumule donc pas sur la proie, d'où une mort plus lente.
De plus, après de nombreuses expériences à l'azote lourd (N15), elle paraît bien assimiler les excrétions des punaises (urée), vraisemblablement grâce à ses stomates, ce qui doit donc nécessiter des structures cellulaires spécialisées dans cette assimilation.
Il semblerait donc bien que R. gorgonias soit une plante carnivore, même si la digestion se réalise par l'intermédiaire de symbiotes. Des plantes comme Darlingtonia californica ou Heliamphora sp. ont bien été définies comme carnivores malgré une digestion réalisée par des bactéries. Alors pourquoi pas R. gorgonias ? Quelle est sa différence avec les deux autres genres mentionnés, sinon que les symbiotes de l'un soient pluricellulaires, et des autres unicellulaires ? Dans ces trois cas, ce ne sont pas les plantes qui réalisent la digestion.
Toutefois, nous devons nuancer nos jugements quant à sa carnivorité, car de nouvelles expériences sont nécessaires pour prouver l'assimilation, et pour mettre en évidence la voie d'assimilation (structures cellulaires).
Aussi, si les expériences se révèlent positives, l'on voit de nouvelles questions apparaître alors, à savoir:
soit ranger R. gorgonias dans le rang des plantes carnivores (ce qui serait logique), et distinguer alors deux cas : les plantes carnivores vraies et les plantes carnivores symbiotiques pour ne plus avoir de confusion possible, soit exclure de ce dernier les genres Darlingtonia, Heliamphora, et tous ceux où la digestion est réalisée par des organismes distincts de la plante (ce qui serait illogique vu la spécialisation tissulaire mise en place) (1). Dans tous les cas, la révision de la terminologie est nécessaire. Car des plantes comme de nombreuses Broméliacées voient dans leur réserve d'eau de petits animaux se noyer, par la disposition et la texture des feuilles qui les empêchent de remonter, et tirent profit de leur décomposition par des bactéries vivant dans le milieu aquatique, en émettant des racines dans cette poche ou tout simplement en assimilant cette solution qui ruisselle sur le sol par leur système racinaire, comme des matières organiques et minérales du substrat. De plus, beaucoup de plantes, comme les pétunias, sont recouvertes de poils glanduleux sécrétant un liquide s'apparentant au mucilage des droséras, et capturent beaucoup de petits insectes. Cependant elles ne digèrent pas leurs proies directement, et la présence des poils serait un moyen de défense contre les parasites (pucerons, aleurodes...). Mais, elles pourraient très bien tirer profit de tous ces cadavres en absorbant, au travers du sol et par leurs racines, des éléments extraits de la putréfaction de ces derniers par des décomposeurs une fois les feuilles ou tiges mortes tombées sur le sol. Il pourrait alors s'agir de «plantes indirectement carnivores», qui attirent et capturent de petits animaux, mais qui, ne les digérant pas, ne bénéficient de leurs apports nutritifs qu'indirectement grâce à leur décomposition. Il ne s'agit donc ni de plantes carnivores vraies, ni de plantes carnivores symbiotiques. Toutefois, elles méritent d'être soumises à des expériences poussées pour savoir si certaines matières des proies sont assimilées par les plantes (expériences de type azote lourd, éléments radioactifs...), car elles ont tout de même mis en place un dispositif de capture voire d'attraction.
En conclusion, la notion de carnivorité végétale doit être approfondie, voire redéfinie. Car, avec l'essor énorme des sciences expérimentales, dû à la découverte de nouvelles techniques et aux études nombreuses et poussées des amateurs, la botanique et la biologie végétale n'ont pas cessé d'évoluer de plus en plus rapidement. Aussi, il est de notre devoir de contribuer à son développement par la culture, en multipliant les espèces rares et récemment découvertes, et en rapportant nos observations.
Paepalanthus :
- Citation :
- 485 espèces, dont une seule espèce carnivore: Paepalanthus bromelioides
Description Plantes vivaces terrestres de 60 à 90 cm de haut. Les feuilles vert glauque, verticales, disposées en rosette, forment un réservoir. Les pièges sont constitués par les feuilles en gouttières, réunies à leurs bases, qui retiennent un peu d'eau. Les proies viennent mourir dans le fond de ce cornet ; la dégradation des tissus est réalisée uniquement par des bactéries. Les proies sont surtout des insectes : Coléoptères, Diptères, Lépidoptères... Certains insectes et araignée (par exemple Latrodectus geometricus) ont fait de la plante leur territoire de chasse, et se « moquent »impudemment du piège. Les petites fleurs blanches, réunies en cyme, sont portées par des hampes larges et nombreuses. source : http://dionee.gr.free.fr et http://www.natureetpaysages.com | |
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