Après notre recherche infrutueuse de
Pinguicula submediterranea Blanca, Jamilena, Ruiz Rejon & Zamora, il est temps d'aller viister l'une des stations les plus connues de
Pinguicula vallisneriifolia Webb: la Cerrada de Elias qui abrite l'une des plus grosses populations.
Nous partons au petit matin à la fraîche avant qu'un soleil de plomb s'abatte sur nos têtes. Nous arpentons des gorges assez larges et traversons plusieurs fois le Rio Borosa. Le chemin monte très doucement et ne présente aucune difficulté, d'ailleurs nous croisons beaucoup de familles et des scolaires. Après avoir marcher un bon moment, les gorges se rétrécissent subitemment, nous arrivons dans la Cerrada de Elias:
Les plantes sont présentes partout le long du chemin, nous frôlons leurs longues feuilles qui tombent depuis la paroi au risque d'y rester coller comme un gros insecte:
De l'autre côté de la rivière, d'autres plantes leurs font face:
Les fleurs sont ici très pâles, la majorité pratiquement dépourvues de veines:
Sur cette espèce, les lobes du calice sont particulièrement larges:
L'autre caractéristique de cette espèce, ce sont ses stolons, des tiges latérales se développant en périphérie de la plante mère et allant s'enraciner quelques centimètres plus loin pour donner des clones (la multiplication végétative est particulièrement importante chez cette espèce):
Chose intéressante, une plante en cours de fossilisation:
Un peu plus loin, il existe une autre petite station de la grassette à feuilles de vallisnérie:
Finalement, nous avons terminé cette balade vers la centrale hydroélectrique dans un cirque grandiose:
Puis nous avons repris la route pour tenter de débusquer
Pinguicula mundi Blanca, Jamilena, Ruiz Rejon & Zamora dans sa deuxième et unique autre station connue.
Aymeric